Mai
17
2016

Comment donner les bonnes habitudes alimentaires à ses enfants

De nos jours, plus d’un enfant sur cinq est en surpoids et frôle l’obésité. Alors que ce chiffre est en progression constante, il devient crucial donner aux enfants le goût de l’alimentation saine et équilibrée. L’équilibre alimentaire doit se construire dès le plus jeune âge et concerne tous les repas. Découvrez ici quelques conseils qui vous aideront à sensibiliser vos enfants au « bien manger ».

Comment donner les bonnes habitudes alimentaires à ses enfants

Quelle est la mission des parents ?

Vos enfants ne vont pas acquérir du jour au lendemain de bonnes habitudes alimentaires, il leur faut un exemple à suivre. C’est la mission des parents, de remplir l’assiette de leurs enfants et la leur d’aliments sains et équilibrés. Les enfants prennent exemple sur les habitudes alimentaires des parents: ils vous suivront comme un modèle depuis qu’ils sont tous petits et surtout, ils mangeront ce que vous leur achèterez.

Alimentation variée : qu’es que c’est ?

Il s’agit d’une alimentation faite d’aliments différents qui proviennent, au fil des repas ainsi que des journées, de tous les groupes alimentaires. Par exemple : une pomme, des flocons d’avoine ainsi que du lait au petit-déjeuner; un sandwich au thon et au fromage au dîner; puis un sauté de poulet avec des légumes au souper. Vous pouvez ajouter du lait aux repas ainsi qu’un fruit avec un muffin en collation. Chaque aliment doit renferme des éléments nutritifs différents. En combinant plusieurs aliments pour un repas, vous essayez de consommer ces différents éléments dont l’organisme a besoin.

La gestion de la néophobie

En tant que parent, il faut savoir distinguer un simple refus, d’une néophobie alimentaire. Ce phénomène touche les enfants de 2 à 10 ans, c’est la peur de goûter des aliments nouveaux. Peu grave, cette phobie répond toutefois à des causes précises. Selon les spécialistes, l’origine se trouve soit dans une forme de rébellion aux parents, soit dans la recherche de sécurité surtout face aux aliments fournis à l’école, ou encore dans une recherche d’indépendance. Cette peur, qui s’exprime surtout à l’égard des légumes et fruits, peut avoir des conséquences importantes si le phénomène perdure. Il est donc crucial dès le début de faire face au refus. Ne chantage et l’intimidation, ne sont des armes efficaces. Comme solution, vous pourriez proposer à l’enfant de participer à la conception des mets. Essayez de l’initier sur l’origine de l’aliment refusé puis veuillez à prendre le repas dans une atmosphère conviviale.

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